L’été arrive, les jeux apéro reprennent : qui suis-je ?

La rareté des informations fournies, renforce le mérite de celui (ou celle) qui trouvera la réponse

Je suis une bataille

Un échec, intentionnellement minoré, « caché » par les « autorités » (la honte est à ce prix)
En effet, si les chefs militaires furent trompés par des informations fausses ou imprécises, ils commirent des erreurs tactiques impardonnables, tout en sous estimant l’ennemi (Sun Tzu était loin et oublié…)

Si les officiers sont a blâmer, les soldats eurent un comportement héroïque, ne reculant pas, même lorsque la folie et le désespoir fini par s'emparer d'eux

Cette tragédie se déroula de l’aube à la tombée de la nuit
Un soleil de plomb fondu tombait sur les épaules de ces jeunes français, arrivés déjà épuisés sur le champ de bataille
« Foudroyés » par l’adversaire, ce fut une hécatombe dans leurs rangs
Le combat fut d’une telle intensité, l’issue tellement certaine, les morts si nombreux, qu’un officier devenu totalement aboulique, abandonna ses troupes sur le terrain (son corps sera retrouvé sans qu’on puisse déterminé s’il a été tué ou s’est suicidé)

Qui suis-je, moi dont le nom fut caché si longtemps ?

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La bataille des frontières, le 22 août 1914 ?

Ouïnnnnnn !!!!!    Il a deja trouvé


Bravo Knappick !

il s'agissait bien du 22 aout 1914

La violence de ces quelques jours, et notamment du 22 août 1914, est un peu passée sous silence aujourd'hui.
Comment expliquer que l'opinion publique connaisse, au moins de nom, les batailles de la Marne ou de la Somme, mais pas celle de Rossignol ?
Dès la fin de la guerre, ces événements sont minimisés.
Les 106 volumes de l'ouvrage "Les Armées françaises dans la Grande Guerre", daté de 1922, ne comportent que trois paragraphes sur Rossignol.
L'armée préfère alors retenir les faits constructifs, comme la bataille de la Marne, plutôt que les échecs cinglants, où son commandement est directement mis en cause.

Le 22 août constitue malgré tout, selon les termes de l'historien StéphaneAudoin-Rouzeau, qui préface l'ouvrage de Jean-Michel Steg, "une entrée dans 'la première catastrophe' du XXe siècle, dans le désastre originaire" :
http://chez.jeannette.fleurs.over-blog.com/2014/08/22-aout-1914-la-bataille-de-rossignol-27-000-soldats-francais-tues.html

Foudroyée par la puissance de feu de l'artillerie allemande, l'armée française vit alors les heures les plus sanglantes de toute l’histoire de France : 27 000 soldats sont tués dans la seule journée du 22 août, soit autant que pendant toute la guerre d'Algérie (qui dura 8 ans), ou la moitié de soldats américains tués pendant la guerre du Vietnam (16 ans de combat), dont près d'un quart (entre 6000 et 7000) périrent au cours de la bataille de Rossignol en Belgique, soit quasiment autant qu'à Waterloo.
Ce jour là, la 8e division a perdu à elle seule 5 000 soldats, soit la moitié de ses troupes.
Les officiers ne sont pas épargnés : un gradé sur deux affilié à cette division perd la vie.
"L'offensive à outrance", une doctrine très meurtrière

Cette bataille est un condensé tragique des dysfonctionnements propres à l'armée française à ce moment-là.
Après avoir traversé la Semois, rivière frontalière, la 3e division d'infanterie coloniale est persuadée que l'ennemi ne se compose que de cavaliers, alors qu'il dispose d'artillerie et de soldats lourdement armés.
Le commandement refuse d'ordonner le retrait des troupes, qui sont pourtant sur le point d'être encerclées. Aucune décision n'est réellement prise, les Allemands tiennent les Français à leur merci. La 3e division d'infanterie coloniale est presque anéantie.

Tiens ça m'intéresse ça ^^... Euh je peux poster mes questions de batailles j'en ai un paquet.. à moins que c'est celui qui a donné la réponse précédente qui obtient cet honneur.

Oh non vas-y je t'en prie ! Je vais réfléchir un peu encore