L’espace de manoeuvre et de tir « Opéra » inauguré à Canjuers
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L’espace de manoeuvre et de tir « Opéra » inauguré à Canjuers
Outre le parcours « Symphonie » et ses 8 km, ses 40 zones de tirs et ses 550 cibles au Centre d’entraînement au tir interarmes [CETIA] de Suippes, l’armée de Terre dispose désormais d’un autre espace manoeuvre et de contrôle, par ailleurs le plus vaste d’Europe : le parcours « Opéra », qu’a inauguré le général Bernard Barrera, le 11 mars, à Canjuers [dont la surface est de 35.000 ha, ndlr]
Placés sous l’autorité du Commandement de l’entraînement et des écoles du combat interarmes [COM E2CIA], les CETIA de Suippes et de Canjuers donnent à l’armée de Terre la capacité d’entraîner ses unités dites de « mêlée » selon une configuration utilisée en opération.
« S’intégrant pleinement dans le mandat du parcours normé, les CETIA permettront une véritable manœuvre tactique de SGTIA [sous-groupement tactique interarmes] à dominante infanterie ou cavalerie. L’objectif est de changer de dimension d’entraînement. À terme, ces centres deviendront des outils de référence du tir interarmes, avec la capacité de combiner la manœuvre et le feu et de s’entraîner au tir embarqué et débarqué », expliquait le Sirpa Terre, en 2014.
Conduit avec le 19e Régiment du Génie comme maître d’oeuvre, le chantier du parcours « normé » Opéra aura demandé près de cinq ans et plus de 18.000 heures de travail. Et cela pour construire, 120 décors et 100 km de pistes.
Il a en effet fallu effectuer d’importants travaux de terrassement, reconnaître plus de 140 km de pistes, mettre en place les cibles, dont certaines sont mobiles afin de permettre aux chars de tirer sur des objectifs en mouvement, et installer des matériels optroniques de visualisation, fournis par Bertin Technologies, pour équiper les cinq pas de tir.
« Sur les 20 km du parcours, les soldats seront confrontés à de multiples actions de combat : offensives, défensives, embarquées, débarquées, etc. Ce parcours constituera la seule infrastructure de tir nationale, où l’emploi et la combinaison des feux interarmes seront complètement réalisés. Il permettra d’entraîner au combat le SGTIA en développant le dialogue interarmes », annonçait l’armée de Terre avant le début de ce chantier.
MARCUS-VERUS- Maréchal Des Logis Chef
- Messages : 1568
Date d'inscription : 21/04/2017
Re: L’espace de manoeuvre et de tir « Opéra » inauguré à Canjuers
Les moyens déployés pour la construction du site
Quatre années ont été nécessaires à la construction de ce complexe de tir.
Le 19e régiment du génie (19e RG) a œuvré en première ligne sur ce chantier, appuyé par l’ensemble des unités génie de l’armée de Terre.
Le projet s’est décomposé en deux étapes bien distinctes. Le 19e RG a tout d’abord mené des travaux d’études, réalisé les pistes et déboisé les zones de 2015 à 2017.
Puis, dès janvier 2018, les étapes de finalisation ont été entamées (montage de la ciblerie mobile, finalisation des figuratifs...)
Le chantier CETIA Opéra a certainement démontré les compétences spécifiques du 19e RG dans le domaine des travaux lourds et en appui au déploiement opérationnel. Tracto-niveleurs, pelles hydrauliques, niveleurs, compacteurs, bennes et concasseurs ont été nécessaires pour mener à bien les travaux.
Durant les quatre années de travaux étaient présents en permanence et au minimum une trentaine de sapeurs dans les périodes pleines (avril à septembre) et une dizaine dans les périodes creuses (octobre à mars).
Ils ont tracé 80 km de pistes, fabriqué 150 panneaux d’indication et construits 170 postes de tir.
Plus vaste complexe de tir d’Europe, le CETIA Opéra est définitivement à part.
Mais l’armée de Terre compte plusieurs centres d’entraînement au tir interarmes, lieux incontournables de sa préparation opérationnelle.
Le parcours Symphonie propose ainsi 8 km de parcours, une quarantaine de zones de tirs et plus de 550 cibles.
Ces espaces d’entraînements uniques s’inscrivent dans la volonté de l’armée de Terre de préparer au mieux les unités, afin de sauvegarder l’efficacité opérationnelle
L’entraînement des SGTIA
Composé d’environ 150 à 200 soldats (et de 50 véhicules), le SGTIA s’entraîne sur trois phases successives durant une rotation de 3 semaines au CETIA. Elaboration des ordres, neutralisation et destruction de l’ennemi, prise de zones, défense en profondeur sont autant d’actions effectuées lors d’une rotation. En 2019, 11 SGTIA seront contrôlés et 17 en 2020.
Avec une vidéo, c'est encore mieux
Quatre années ont été nécessaires à la construction de ce complexe de tir.
Le 19e régiment du génie (19e RG) a œuvré en première ligne sur ce chantier, appuyé par l’ensemble des unités génie de l’armée de Terre.
Le projet s’est décomposé en deux étapes bien distinctes. Le 19e RG a tout d’abord mené des travaux d’études, réalisé les pistes et déboisé les zones de 2015 à 2017.
Puis, dès janvier 2018, les étapes de finalisation ont été entamées (montage de la ciblerie mobile, finalisation des figuratifs...)
Le chantier CETIA Opéra a certainement démontré les compétences spécifiques du 19e RG dans le domaine des travaux lourds et en appui au déploiement opérationnel. Tracto-niveleurs, pelles hydrauliques, niveleurs, compacteurs, bennes et concasseurs ont été nécessaires pour mener à bien les travaux.
Durant les quatre années de travaux étaient présents en permanence et au minimum une trentaine de sapeurs dans les périodes pleines (avril à septembre) et une dizaine dans les périodes creuses (octobre à mars).
Ils ont tracé 80 km de pistes, fabriqué 150 panneaux d’indication et construits 170 postes de tir.
Plus vaste complexe de tir d’Europe, le CETIA Opéra est définitivement à part.
Mais l’armée de Terre compte plusieurs centres d’entraînement au tir interarmes, lieux incontournables de sa préparation opérationnelle.
Le parcours Symphonie propose ainsi 8 km de parcours, une quarantaine de zones de tirs et plus de 550 cibles.
Ces espaces d’entraînements uniques s’inscrivent dans la volonté de l’armée de Terre de préparer au mieux les unités, afin de sauvegarder l’efficacité opérationnelle
L’entraînement des SGTIA
Composé d’environ 150 à 200 soldats (et de 50 véhicules), le SGTIA s’entraîne sur trois phases successives durant une rotation de 3 semaines au CETIA. Elaboration des ordres, neutralisation et destruction de l’ennemi, prise de zones, défense en profondeur sont autant d’actions effectuées lors d’une rotation. En 2019, 11 SGTIA seront contrôlés et 17 en 2020.
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MARCUS-VERUS- Maréchal Des Logis Chef
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