Le Lynx de Rheinmetall est en lice pour remplacer les véhicules de combat d’infanterie Bradley de l’US Army
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Le Lynx de Rheinmetall est en lice pour remplacer les véhicules de combat d’infanterie Bradley de l’US Army
Lors de l’édition 2019 du Modern Day Marine Expo, organisée à Quantico, en septembre, General Dynamics Land System [GDLS] a dévoilé le Griffin II, un nouveau concept de char léger [de tout de même plus de 30 tonnes] développé dans le cadre du programme MPF [Mobile Protected Firepower], conduit par l’US Army.
Selon les détails donné par GLDS, le Griffin II sera doté d’un blindage amélioré, de capteurs « intelligents », d’un système de protection active [APS] et surtout d’un canon de 120 mm, monté sur une version réduite de la tourelle qui équipe le char M1 Abrams.
Le programme MPF vise à accroître la puissance de feu et la « létalité » des unités de mêlée de l’US Army en les dotant de 500 chars légers. Ce qui n’était plus arrivé depuis le retrait des M551 Sheridan, en 1996. À l’époque, il était estimé que les blindés Stryker, avec leur canon de 105 mm, allaient être suffisants pour des engagements dans des conflits de basse intensité.
Pour ce marché, General Dynamics Land System est opposé à BAE Systems, qui entend soumettre une offre reposant sur une évolutin du char M8, développé dans les années 1990 par United Defense [racheté par le groupe britannique] afin de remplacer les M551 Sheridan.
Cela étant le marché MPF fait partie du programme « Next Generation Combat Vehicle Cross-Functional Team », qui doit permettre à l’US Army de renouveler une grande partie de ses blindés, dont les véhicules de combat d’infanterie Bradley, en 2026. D’où le projet OMFV, pour « Optionally Manned Fighting Vehicle » [« véhicule de combat à équipage facultatif »].
L’US Army veut pouvoir compter sur un véhicule d’une trentaine de tonnes, pouvant être téléopéré [car « le meilleur moyen de protéger les soldats est de les sortir du véhicule », avait expliqué le général Coffman, responsable du projet] et aérotransportable. Le blindé devra être armé d’un canon de 30 à 50 mm et doté d’un système de protection active modulaire [MAPS].
Pour ce programme, et là encore, GDLS devra se mesurer à un industriel européen, en l’occurrence l’allemand Rheinmetall. La date limite pour le dépôt des offres avait été fixée au 1er octobre.
Le groupe américain a en effet confirmé sa participation à cette procédure, sans toutefois préciser le type de véhicule qu’il entend défendre. Il pourrait s’agir d’une Griffin 3, c’est à dire une évolution du blindé Ajax, armée d’un canon de 50 mm. Dans les communiqués adressés aux médias spécialisés d’outre-Atlantique, il a assuré qu’il proposerait un « véhicule utilisant des technologies d’autres plateformes » et issues « d’années d’investissement dans des capacités avancées ».
En revanche, Rheinmetall fait moins de mystère puisque son offre repose sur son blindé « Lynx » [photo ci-dessus], lequel existe en deux versions [KF-31 et KF-41]. Monté sur des chenilles et muni d’un canon de 30 ou de 35 mm sur une tourelle Lance 2.0 ainsi que d’une mitrailleuse de 7,62 mm, il peut mettre en oeuvre des missiles Spike. En configuration de combat, sa masse peut atteindre les 44 tonnes [pour le KF-41] ou 38 tonnes [pour le KF31, capable de transporter 9 soldats].
Pour participer à cette procédure, le groupe allemand s’est associé à Pratt & Miller Defence et a créé une co-entreprise avec l’américain Raytheon [dont la fusion avec UTC a été annoncée, ndlr]. Et cela, après en avoir fait de même avec BAE Systems Land UK, en juin dernier.
Le rôle de Raytheon sera de fournir les systèmes de protection active, les viseurs thermiques de troisième génération et les drones Coyote ainsi que d’assurer la cybersécurité du véhicule.
« Notre équipe a passé l’année dernière à assembler une chaîne d’approvisionnement américaine pour s’assurer que le Lynx sera construit aux États-Unis par des travailleurs américains », a fait valoir Ben Hudson, le responsable de la division « Vehicle Systems » de Rheinmetall. « Ce véhicule de combat de nouvelle génération contribuera à sauver des vies sur le champ de bataille et renforcera encore la base industrielle américaine. C’est désormais un gagnant-gagnant », a-t-il insisté.
À noter que la République tchèque envisage d’acquérir des véhicules de combat d’infanterie Lynx pour remplacer les BMP-2 d’origine soviétique encore en dotation au sein de ses forces terrestres. Récemment, l’Australie a retenu le blindé de Rheinmetall [version KF-41] ainsi que le K21 du sud-coréen Hanwha Defence Systems pour la phase 3 du projet Land 400 de l’Australian Army
Selon les détails donné par GLDS, le Griffin II sera doté d’un blindage amélioré, de capteurs « intelligents », d’un système de protection active [APS] et surtout d’un canon de 120 mm, monté sur une version réduite de la tourelle qui équipe le char M1 Abrams.
Le programme MPF vise à accroître la puissance de feu et la « létalité » des unités de mêlée de l’US Army en les dotant de 500 chars légers. Ce qui n’était plus arrivé depuis le retrait des M551 Sheridan, en 1996. À l’époque, il était estimé que les blindés Stryker, avec leur canon de 105 mm, allaient être suffisants pour des engagements dans des conflits de basse intensité.
Pour ce marché, General Dynamics Land System est opposé à BAE Systems, qui entend soumettre une offre reposant sur une évolutin du char M8, développé dans les années 1990 par United Defense [racheté par le groupe britannique] afin de remplacer les M551 Sheridan.
Cela étant le marché MPF fait partie du programme « Next Generation Combat Vehicle Cross-Functional Team », qui doit permettre à l’US Army de renouveler une grande partie de ses blindés, dont les véhicules de combat d’infanterie Bradley, en 2026. D’où le projet OMFV, pour « Optionally Manned Fighting Vehicle » [« véhicule de combat à équipage facultatif »].
L’US Army veut pouvoir compter sur un véhicule d’une trentaine de tonnes, pouvant être téléopéré [car « le meilleur moyen de protéger les soldats est de les sortir du véhicule », avait expliqué le général Coffman, responsable du projet] et aérotransportable. Le blindé devra être armé d’un canon de 30 à 50 mm et doté d’un système de protection active modulaire [MAPS].
Pour ce programme, et là encore, GDLS devra se mesurer à un industriel européen, en l’occurrence l’allemand Rheinmetall. La date limite pour le dépôt des offres avait été fixée au 1er octobre.
Le groupe américain a en effet confirmé sa participation à cette procédure, sans toutefois préciser le type de véhicule qu’il entend défendre. Il pourrait s’agir d’une Griffin 3, c’est à dire une évolution du blindé Ajax, armée d’un canon de 50 mm. Dans les communiqués adressés aux médias spécialisés d’outre-Atlantique, il a assuré qu’il proposerait un « véhicule utilisant des technologies d’autres plateformes » et issues « d’années d’investissement dans des capacités avancées ».
En revanche, Rheinmetall fait moins de mystère puisque son offre repose sur son blindé « Lynx » [photo ci-dessus], lequel existe en deux versions [KF-31 et KF-41]. Monté sur des chenilles et muni d’un canon de 30 ou de 35 mm sur une tourelle Lance 2.0 ainsi que d’une mitrailleuse de 7,62 mm, il peut mettre en oeuvre des missiles Spike. En configuration de combat, sa masse peut atteindre les 44 tonnes [pour le KF-41] ou 38 tonnes [pour le KF31, capable de transporter 9 soldats].
Pour participer à cette procédure, le groupe allemand s’est associé à Pratt & Miller Defence et a créé une co-entreprise avec l’américain Raytheon [dont la fusion avec UTC a été annoncée, ndlr]. Et cela, après en avoir fait de même avec BAE Systems Land UK, en juin dernier.
Le rôle de Raytheon sera de fournir les systèmes de protection active, les viseurs thermiques de troisième génération et les drones Coyote ainsi que d’assurer la cybersécurité du véhicule.
« Notre équipe a passé l’année dernière à assembler une chaîne d’approvisionnement américaine pour s’assurer que le Lynx sera construit aux États-Unis par des travailleurs américains », a fait valoir Ben Hudson, le responsable de la division « Vehicle Systems » de Rheinmetall. « Ce véhicule de combat de nouvelle génération contribuera à sauver des vies sur le champ de bataille et renforcera encore la base industrielle américaine. C’est désormais un gagnant-gagnant », a-t-il insisté.
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MARCUS-VERUS- Maréchal Des Logis Chef
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Date d'inscription : 21/04/2017
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